
Installation sur Mars











Image 1 : Base en forme d’igloo.
Pour survivre sur Mars, beaucoup de changements sont nécessaires. Car la planète Mars ne contient pas de dioxygène dans l'atmosphère, qui est indispensable à la respiration de la majorité des êtres vivants terrestres, les températures sont extrêmes (moins 60 degrés Celcius en moyenne), etc. Les principales transformations sont d’abord l’installation des bases primaires pour les experts et les chercheurs, puis la résolution d’allers-retours de la Terre à Mars, les réactions chimiques de l’eau, du dioxygène, du méthane et du diazote, produits par les molécules présentes seulement sur Mars, puis la production artificielle de dioxygène, la densification de l’atmosphère et la production d’un effet de serre, les problèmes d’énergie, etc. Ces transformations permettront aux humains de survivre. Grâce au développement de technologies dans un futur proche, tous ces problèmes pourront être résolus.
Nous allons étudier ces problématiques, la Terraformation !
La terraformation, qu’est-ce que c’est ? C’est transformer une planète le plus identiquement possible à la Terre pour la rendre habitable.
Les bases sur Mars
Les bases de recherches primaires présentées par la NASA. (Une base à construire juste après l’arrivée) Mars possède une atmosphère très fine par rapport à la Terre. De plus, la couche d’ozone (O3) est absente. Pour lutter contre les radiations spatiales et les UV, des protections sont indispensables. On utilise l’hydrogène présents sur Mars pour construire des igloos, constitués d’eau. Les milliers de km2 de glaces d’eau sont présents dans le sous-sol martien. Grâce aux techniques déjà en œuvre dans les sous-marins nucléaires, on peut séparer l’eau électriquement pour obtenir les molécules de O2 et H2.
Mais à cause des tempêtes de sable sur Mars et des basses températures, l’habitation en sous-sol est aussi envisagée.
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
Image 2 : Bases sous-terrains
2 H2O → O2 + 4 H2
On utilisera le dioxygène pour respirer, et l’hydrogène pour lancer des fusées pour retourner sur Terre ou pour faire fonctionner les automobiles martiennes. Une habitation en terre ou en ciment est possible, mais scientifiquement on a trouvé que l’hydrogène présent dans l’eau est très pratique pour se défendre contre les radiations puissantes. La température de surface martienne fait en moyenne -63 °C, dans l’habitation on utilisera le CO2 pour se chauffer. 95 % de l’atmosphère martienne est du CO2. L’ (image 1) représente les bases primaires, qui servent à effectuer des analyses géologiques, rechercher des ressources souterraines et poser la base du plan "habiter sur Mars”.
Les grandes fusées jusqu'à nos jours.
Image 3 : Fusée Falcon Heavy par SpaceX
Image 4 : Fusée SLS (Space Launch System) par NASA
Image 5 : Fusée Delta IV par NASA
Image 6 : Fusée Atlas V par NASA
Les fusées SLS et Delta IV sont lancées par la NASA au 21e siècle, pour lancer des sondes spatiales en orbite ou sur la surface lunaire ou martienne. En 1998 et en 2003 grâce à la fusée Delta IV, on a pu placer les sondes spatiales Pathfinder dans la vallée Ares, Opportunity dans la région équatoriale de Terra Meridiani et Spirit dans le cratère Gusev, l’opposé de son jumeau Opportunity. En 2012, grâce à la fusée Atlas V, une nouvelle sonde martienne Curiosity atterrit dans le cratère Gale. La fusée Falcon Heavy et Falcon 9 est développée par SpaceX, pour lancer non seulement des sondes, mais aussi des hommes.
Ces 4 fusées ont la capacité d’envoyer des hommes, de l’équipement et des matériaux. Mais à cause de quantité limitée de combustible, le temps de trajet Terre-Mars sera beaucoup trop long. Le temps moyenne pour arriver sur Mars avec ces fusées est de 200 jours. Si les fusées deviennent plus grosses et qu’on parvient à transporter plus de combustible, le temps de trajet sera au minimum de 20 jours pour transporter plus de 100 hommes en un lancer après une recherche par les scientifiques au premier temps pour une véritable conquête.
Dans les bases primaires, les chercheurs de la NASA seront présents. Dans le monde, seulement la NASA et SpaceX font des recherches afin d’habiter sur Mars. Pour une recherche plus profonde, la NASA enverra des hommes pour une recherche et une exploration dans les années 2030. Quand la recherche sera positive, SpaceX et la NASA iront installer des bases “habitables”, comme cité dans la partie précédente. L’Histoire des bases habitables sur Mars commencera par un igloo fait en eau (glace) à l'état solide et puis une construction des bio-dômes qui tiendront au moins cinquantaines d’années et puis une construction des villes avec plusieurs bio-dômes ou des immeubles (si le problème de l’atmosphère est résolu).
Le projet de la conquête de Mars est de construire plusieurs bio-dômes pour faire une habitation collective. Cela va augmenter la qualité de la vie des hommes sur Mars. Mais cela peut créer des conflits : chaque groupe de biodôme pouvant représenter des nations différentes. Les groupes de bio-dômes peuvent créer un effet économique comme la commerce ou le développement économique, politique comme la coexistence entre les pays, scientifique comme le développement scientifique puis social. Les nations deviendront indépendantes, car déjà les sondes et les rovers ont atterri à certaine position sur Mars et cela montre une territoire appartenant à la nationalité des sondes et des rovers. À partir de cet événement, le système national va prendre place après une véritable terraformation scientifique : installation du régime, du Conseil, de l'Assemblée, répartition de la territoire (choix de la capitale, changement du nom de lieu (cratère Gale → Région de Curiosity puisque c’est le lieu ou la sonde Curiosity a atterri)) puis l’installation de nation sur Mars comme les Etats-Unis, la Chine, la Russie, les pays présents dans l’Union Européenne, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, car seulement ces 7 pays possèdent avec ses propres moyens un moteur de fusée plus de 75 tonnes. (744 kN) Toute la territoire appartiendra à des nations de la Terre, car cela est la seule solution efficace à gouverner et à contrôler les populations. Ou les nations existeront, mais l’organisation qui a le but de la paix internationaux vont surement arbitrer pour une planète qui n’a aucun conflit.
Image 7 : Bases bio-dômes martiens présentées par SpaceX
Les bio-dômes et l’installation de plusieurs bases : une véritable conquête sur Mars
Voici les bases martiennes présentées par SpaceX prévues pour les années 2030. Des bases très grandes avec un dôme sont présentes pour une habitation collective et les centres de recherche. Même si on est loin de la Terre, les radiations solaires de Mars peuvent être plus faibles que sur la Terre, mais comme l’atmosphère est fine, les UV et les autres radiations pénètrent plus facilement dans l’atmosphère à cause de l’absence de couche d’ozone et de champ magnétique, les protecteurs naturels contre ces dangers spatiaux. Grâce à ces radiations, l’énergie solaire sera disponible.
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
Image 8 : Station spatiale dans l’orbite de Mars par NASA et Lockheed Martin
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
Image 9 : Structure spécifique de la station
​
​
​
​
​
Image 10 : L’atterrisseur à la surface appelée “Viking”
Voici une station spatiale qui sera en orbite autour de Mars. La NASA et Lockheed Martin vont collaborer ensemble pour construire cette station. (Image 8 et 9)
Elle servira à lancer et à recevoir les navettes martiennes comme nous avons réalisés un oeuvre d’art (dans le site web, dans la section “support”). Cette station est importante car la révolution de Mars autour du Soleil est très variable. La distance moyenne entre la Terre et Mars est 1,52 AU (1 AU = distance Soleil-Terre), mais la distance la plus proche est de 0,37 AU. Si un lancer est un échec, il faut attendre 252 jours pour tenter un nouveau lancer. Mais cette station permettra de recevoir les fusées qui viennent de la Terre et permettra de rentrer vers la surface de Mars.
L’atterrisseur (lander en anglais) Viking de Mars est réutilisable. (image 10) Cette navette atterrit verticalement sur la surface par rétropropulsion supersonique. Puis elle va redécoller aussi verticalement pour rejoindre la station orbitale. Le trajet atterrissage-décollage n’a pas besoin de ravitaillement de combustible.
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
​
Image 11 : Le schéma de la révolution de Mars autour du Soleil