La sélection naturelle
Le moteur important de l'évolution est la sélection naturelle. L'expression « sélection naturelle » désigne un ensemble de phénomènes qui induisent chez les organismes vivants des différences dans le succès reproductif selon les caractères portés par ces organismes. Les mutations bénéfiques à la survie ont tendance à se transmettre aux descendants de l'individu, tandis que les mutations moins pratiques ou moins appropriées sont éliminées par le jeu de la sélection naturelle. En observant des organismes dans leur milieu de vie, nous remarquons qu'ils semblent être bien adaptés à chacun de leur environnement. Par exemple, les différentes composantes de l'environnement ont favorisé la survie et la reproduction des formes de girafes les mieux adaptées à leur milieu, et cette adaptation a visiblement pris la forme d'un cou et de pattes de plus grande taille. On pourrait tout aussi bien dire que ce sont les organismes non adaptés qui n'ont pas survécu dans ce milieu. Les humains vont devoir s’adapter aux conditions naturelles du Mars aussi, ceux qui possèdent des traits favorables étant plus adapté à la survie.
La gravitation
L’un des facteurs les plus importants qui influencent l’évolution est la faible gravitation de Mars. Les astronautes en apesanteur montrent une réduction significative de la masse osseuse et musculaire. De plus, sur Terre, les disques sont légèrement comprimés en raison de la gravité. Dans l'espace, cette compression n'est plus présente, ce qui provoque l'expansion des disques. Le résultat: la colonne vertébrale s'allonge et les astronauts deviennent plus grands. Un exemple réel est Scott Kelly, ancien astronaute de la NASA. Il a vécu pendant un an sur la Station spatiale internationale. Sans l'attraction gravitationnelle de la Terre, la gravité zéro affaiblissait ses os et ses muscles et élargissait l'espace entre ses vertèbres, le rendant ainsi plus grand de 5cm. Ainsi, La perte de masse musculaire montrera une incidence plus élevée de problèmes cardiaques chez les humains de la colonie. Les taux de mortalité infantile augmenteraient également, car des pressions pendant l'accouchement endommagerait considérablement les os. Pour lutter contre cela, une masse osseuse et une masse musculaire plus élevées seront sélectionnées.
L'immunité
Alors que l'idée de ne pas tomber malade à cause des virus semblent idéale, il y a un inconvénient potentiel à tout cela. Si, un jour dans l’avenir, un Martien rencontre un Terrien, le système immunitaire des martiens et des terriens sera complètement différent. Et une rencontre entre les deux pourrait être aussi meurtrière que lorsque deux groupes étrangers se sont rencontrés dans le passé, comme les colons européens qui ont donné la variole aux Amérindiens. En outre, en fonction de leur différence génétique, même s'ils pouvaient se rencontrer, ils pourraient ne pas être en mesure de posséder eux-mêmes des enfants martiens-terriens, car seules des espèces étroitement apparentées peuvent se reproduire.
La température
L'homme d'aujourd'hui fait partie de l'espèce Homo sapien, mais il existe des différences physiques chez l'homme qui sont affectées par les régions géographiques différentes de la terre. L'Homo sapien est d'origine d'Afrique subsaharienne. Et la migration entre eux a fait la différence aujourd'hui, en optimisant leurs caractéristiques physiques pour s'adapter au nouvel environnement. Ces différences sont non seulement héritées génétiquement mais aussi influencées par l'environnement. Ainsi, lorsqu’on décrit l’impact du climat sur l’aspect humain, des caractéristiques physiques telles que la couleur de la peau, la forme des yeux ou le type de cheveux montrent que certaines caractéristiques ont été développées non seulement en génétique, mais aussi sur une période assez longue.
La température moyenne de la terre est de 14 degrés Celsius, par contre sans effet de serre, Mars ne peut préserver aucune énergie thermique. En moyenne, la température sur Mars est d'environ -60 degrés celsius. En hiver, près des pôles, les températures peuvent descendre jusqu'à -125 degrés Celsius. Une journée d'été en mars peut atteindre 20 degrés Celsius près de l'équateur, mais la nuit, la température peut atteindre environ - 73 degrés celsius.
Une peau fine et brillante permet la pénétration des rayons ultraviolets du soleil. Ces rayons aident le corps à synthétiser la vitamine D, mais une peau plus foncée et épaisse, le protège de l'absorption de trop de rayons ultraviolets. Cela peut causer le cancer ou détruire des vitamines et des minéraux importants.
La correlation temperature-taille
Ce graphique est une représentation de la corrélation possible température-taille créé par l’Organisation mondiale de la santé. L’axe d'ordonnée représente la taille moyenne des hommes de 150cm a 190cm, et l’axe d’abscisse représente la température moyenne annuelle de -10 degrés Celsius jusqu'à 30 degrés Celsius. Alors que cette représentation n’est pas une preuve exacte, on peut observer qu’il y a beaucoup plus de personnes qui sont grandes et habitent dans une région froide (haut, gauche) , ou sont petites et habitent dans une région chaude (bas, droite), que de personnes qui sont grande et d’une région chaude (haut, droite) ou sont petites et d’une région froide (bas, gauche).
Cela n’est pas une corrélation exacte, car il y a d’autres facteurs à considérer comme la situation économique du pays, l’alimentation du pays, ou les maladies. Cependant, on peut supposer que les personnes grandes sont principalement d’un pays froid et les personnes petites habitent dans des pays chaud. Selon cette observation, on peut hypothétiser que puisque Mars à une température beaucoup plus froide que sur Terre, les martiens seront peut-être plus grands que les hommes sur Terre.
Un facteur moins important de l'évolution des humains sur mars est traits physiques des premiers hommes à aller sur Mars qui déterminent l’apparence des hommes. Sur Terre, nous avons tous évolué à partir des animaux, et nous avons tous commencé avec plus ou moins la même apparence physique. Cependant, on est maintenant de phénotypes différents avec des caractéristiques distinctifs comme la couleur de peau ou type de cheveux. Sur Mars, cette apparence prédominante des humains va dépendre des premières personnes qui y vont. On peut utiliser des mathématiques pour expliquer ce phénomène.
En statistique, un modèle d'urne Pólya (également appelé schéma d'urne Pólya ou simplement l'urne de Pólya), nommé d'après George Pólya, est un type de modèle statistique utilisé pour visualiser une probabilité.
Dans un modèle d'urne, les objets présentant un intérêt réel (tels que les atomes, les personnes, les voitures, etc.) sont représentés par des boules colorées dans une urne ou un autre conteneur. Dans le modèle de base de l'urne Pólya, l'urne contient x balles blanches et y noires; une balle est tirée au hasard dans l'urne et sa couleur est observée; il est ensuite renvoyé dans l'urne et une boule supplémentaire de la même couleur est ajoutée à l'urne et le processus de sélection est répété. Dans ce modèle d’urne Pólya, à chaque fois qu’une valeur donnée est observée, elle est plus susceptible d'être observée à nouveau. Et a chaque fois que ce processus est répété, la probabilité d’avoir la première valeur tirée augmente. Les questions d'intérêt sont l'évolution de la population des urnes et la séquence de couleurs des boules tirées, ce qui peut représenter l'évolution de la population sur Mars.
Cela veut dire que si les premiers hommes à aller sur Mars ont tous un certain trait, les futures générations de l’homme sont plus susceptible d’aussi avoir ce trait. Cela ne joue pas un énorme rôle dans l'évolution des hommes car il y a beaucoup d’autres facteurs plus importants comme la dominance d’un allèle ou les mutations, mais l’apparence des premiers colons pourrait certainement affecter l'évolution physique des futures générations sur Mars.
L'exemple principal concerne les Esquimaux qui vivent dans des régions froides. Les Esquimaux se sont adaptés à la température extrêmement froide en retenant des couches de graisse sur leur visage pour maintenir la chaleur. Les populations du nord de l'Asie et de l'Arctique ont tendance à avoir des faces larges et plates car elles atténuent les effets des engelures.
Pour autant que nous sachions, Mars est stérile - elle ne contient pas de microbes. Sur Terre, notre système immunitaire est constamment exposé à des particules étrangères qu’il peut combattre. Sur Mars, il n'y a pas de particules étrangères et le système immunitaire s'affaiblira au cours du temps. Peu à peu, les humains sur Mars auraient peu ou pas de résistance aux germes et autres particules étrangères.
